Les pistolets des Chevau-léger sous la restauration

Ces pistolets très rares sont spécifiques à ce corps.

Ils ont la particularité de ne pas avoir de marque de manufacture mais portent un poinçon d'épreuve de liège où

on peut penser qu'ils ont été fabriqués.

C'est un beau pistolet avec pontet en balustre et des gravures soignées. Le canon est en damas et le chien col de cygne.

La contreplatine est réduite à deux supports en aile en fer découpé et gravé de feuillages.

Images : C. Duchez

Décor gravé de feuillages et flèche sur la queue de culasse.

La platine ne porte pas de marque de manufacture,

ces pistolets sont sans doute fabriqués à Liège.

 

Décor de feuillages et pontet un peu différent

du pistolet de gendarme de la garde.

 

Le pistolet de "Chevau-léger" possède une fleur de lys

gravée sur le canon.

Pistolets de Chevau-léger

Ce pistolet peut surement être attribué aux Chevau-léger. Ce pistolet montre des caractéristiques du pistolet de Mameluk

et correspond sans doute à des fabrications de Versailles pour la troupe précédant la commande liégoise,

moins coûteuse pour l'armée. Les Mameluks viennent de disparaitre avec la disgrace de Napoléon.

On peut dater ces pistolets de 1814/1815 à la Manufacture de Versailles. Le pistolet réglementaire liégois est plutôt postérieur vers 1815/1816.

La marque d'identification à l'appartenance des "Chevau-léger" est la fleur de lys sur le canon.

 

Images Magazin Royal