Pistolet réglementaire 1816 T Bis - 1822 T Bis

Rayure des canons en 1860

- Collection La Pistole

Le pistolet de cavalerie modèle 1816 puis 1822 est construit à silex.

Puis il est transformé à percussion vers 1840.

Vers 1860 les canons sont rayés pour utiliser les nouvelles cartouches commune avec les armes longues.

Pour corriger la trajectoire qui est modifiée par la rayure, on change le guidon.

 

Le modèle devient 1816 T Bis ou 1822 T Bis. Il est marqué sur la queue de culasse.

 

On lit très bien la date,

ici 1820 et

d'autres numéros de fabrication.

Les marquages de calibre sont modifiés et

deviennent C de 17,6 A (A pour alésé)

 

On voit ici les découpes laissées lors des deux transformations

successives dans l'embouchoir pour le passage

du guidon lors du démontage.

Lors de la rayure,

vers 1860 un autre guidon

est soudé sur le canon.

 

l'embouchoir est limé de

manière à laisser passer

celui-ci pour le démontage.

 

 

On voit bien ici les rayures

qui à droite sont quasi neuves.

Le calibre passe de 17,6 à 17,7

 

Vue éclatée de l'ensemble des pièces du 1822 T bis

 

La baguette de ce pistolet est caractéristique.

Lors de la rayure du canon, pour utiliser la même cartouche que sur le mousqueton,

on change la baguette pour cette baguette "tulipe" qui permet de "saigner" la cartouche

donc d'en oter une certaine quantité de poudre et de placer le reste dans le canon.

La charge prévue pour le mousqueton est en effet plus importante que celle du pistolet.

A cette occasion, les pistolets ont été renumérotés en arsenal.

C'est ce modèle qui est donc le plus courant avec en genéral des numéros barrés et

un seul numéro commun sur le canon, le bois et la baguette, garantissant son authenticité.

 

Les pistolets 1822 T construits neufs seront rayés et recevront comme les autres

un guidon hémisphérique lors de la rayure.

Ce modèle de 1855

porte le marquage de calibre

C de 17,6 N A (A pour alésé).

C'est donc un canon neuf de 1822 T qui a été rayé.

Une date précédée d'une lettre est gravée sur le côté droit du canon et cachée par le bois . C'est la date de la transformation en Tbis, donc de la gravure. La lettre indique la manufacture qui a réalisé la transformation .