Pistolet 1822 TN - Construction neuf 1855 à Tulle

Ce pistolet est superbe . On dirait qu'il est neuf ! Il l'est ! Il s'agit du modèle le plus rare, le 1822 TN. C'est à dite un 1822 construit neuf à la norme du 1822T.

Ces pistolets n'ont jamais été à silex mais vers 1850, après que la pluspart des 1822 à silex furent mis en transformation, on commenca à produire des 1822 à percussion neufs.

C'est à partir de 1861 que les 1822 Tbis apparaissent, on raye alors les canons des 1822T pour utiliser la même balle que le fusil.

C'est seulement 5 ans après la construction des 1822TN neufs, Ils sont donc encore en bon état et sont quasiment tous convertis Tbis.

Cela explique pourquoi cette arme est si rare. Curieusement les quelques rares exemplaires que j'ai observé sont en très bel état.

Si on les observe de très près, ils ont très souvent un gros défaut qui les a mis en refus au contrôle final.

C'est étonnant mais on devait avoir assez d'armes pour ne pas les réparer. Ils sont ainsi restés "neufs"

Celui là est alésé trop grand . Il est presque à 18mm, ne pouvant donc pas etre rayé car l'alésage est trop fort.

Ce pistolet est magnifique avec tous ses marquages et numérotation conforme . La baguette est neuve d'origine avec le même numéro que l'arme .

Le marquage de calibre est caractéristique de ce modèle : "C de 17,6 N" . Le modèle en cursive sur la queue de culasse est parfait.

Sur le canon "T 1855" indique l'année de production à Tulle. En dessous "MI" pour la Manufactutre Impériale .

Sans oublier, bien, sûr de nombreux poinçons réglemenataires sur toutes les pièces de l'arme.

Ce pistolet présente aussi les marques de bois réglementaires sur tous les 1822 T.

Un numéro qui est le même sur le canon et la baguette "2549".

"Tulle" indique la manufacture oû a eu lieu la production ou la transformation .

Un macaron de crosse peu lisible ici.

Un poinçon "D" en cursive qui est la marque du contrôleur de l'arme finie.